PROJEKTI
   

Project
Acronym:  
Name: Etude des inhibiteurs organiques non-nocifs a la protection des patines de bronzes archeologiques 
[PROJECT URL | CORDIS URL]
Project status: From: 2005-05-01 To: 2007-03-01 (Completed)
Contract number:  
Action line:  
Type (Programme): MULTILAT 
Instrument: Ostalo 
Project cost: -
Project funding: -
Project coordinator
Organisation Name:  
Organisation adress:  
Organisation country:  
Contact person name:  
Contact person email:  
Croatian partner
Organisation name: Fakultet kemijskog inženjerstva i tehnologije 
Organisation address:  
Contact person name: Lisac Ema
Contact person tel:
  Contact person fax:  
Contact person e-mail: Email 
Partners
Organisation nameCountry
Universite Pierre et Marie Curie Francuska 
Short description of project
Le bronze est un matériel qui a été largement utilisé pendant l’évolution de l’humanité dans la confection des objets à différentes destinations. Au long du temps, ces objets subissent un processus de corrosion soldé avec la formation d’une couche de produits de corrosion connue sous le nom de «patine» [1, 2]. Différent études [3-6] sur des artefacts de bronzes anciens ont eu comme but d’établir la composition et la structure des patines formés au long du temps par exposition aux agents corrosifs de l’atmosphère, de l’eau, ou du sol. Puisque la patine confère aux objets un certain aspect esthétique et, en même temps, résistance à la corrosion, les possibilités de préserver cette patine, notamment par utilisation de certains inhibiteurs, ont été beaucoup étudiées. Les inhibiteurs utilisés pour la conservation de la patine des artéfacts de cuivre et de bronze incluent des composés organiques contenant des hétérocycles à l’azote et au souffre. L’inhibiteur le plus utilisé est le benzotriazole (BTA) [7, 8] qui est un inhibiteur efficace, mais, qui présent deux désavantages majeurs : (i) il est toxique [9] et (ii) il produit un noircissement indésirable de la patine [10]. A cause de sa toxicité, l’utilisation du BTA a été restreint le dernier temps et, à présent, on est à la recherche des inhibiteurs non nocifs efficaces qui pourraient le remplacer [11]. Dans ce contexte, et tenant compte du fait que la conservation/préservation de l’héritage culturel est un desideratum prioritaire de l’Europe moderne, le projet a pour objectif d’étudier l’efficacité de certains inhibiteurs non nocifs sur des artefacts de bronze anciens recouverts de divers produits de corrosion. En dehors de son importance du point de vue archéologue, ce projet donnera la possibilité d’investiguer la corrosion des artefacts métalliques déroulée à longue échelle de temps dans le milieu naturel, ce qui n’est pas possible dans les études de laboratoire sur la corrosion, études qui se déroulent à courte échelle de temps. Les directions de recherche envisagent: (i) déchiffrage du mécanisme de corrosion déroulée à longue échelle de temps sur les objets de bronze; (ii) l’étude de l’efficacité des dérives d’imidazole et de thiadiazole dans la protection des surfaces de bronzes patinés artificiellement avec couches de différentes compositions (cuprite, malachite etc.), simulant les patines existantes sur les bronzes anciens; (iii) l’utilisation les résultats pour la protection de la patine naturelle des objets archéologiques de bronze provenant de la période romaine, découverts sur le territoire de la Transylvanie (Roumanie). Afin d’atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus, nous envisageons la réalisation des activités suivantes: (i) l’investigation de l’action inhibitrice des nouveaux inhibiteurs non nocifs dans différentes conditions expérimentales (pH, composition de l’électrolyte, température, concentration de l’inhibiteur etc.) sur de bronzes patinés artificiellement (ii) l’étude de l’efficacité des différentes combinaisons entre les meilleurs inhibiteurs sélectionnés et des cires et des laques utilisés couramment pour la préservation de la patine des artefacts de bronze; (iii) validation des résultats par leur application sur des bronzes archéologiques à patine «noble», avec valeur de patrimoine. Dans ce but, on utilisera des méthodes électrochimiques, (l’évolution du potentiel d’abandon en fonction du temps d’immersion, la voltammetrie cyclique, les courbes de polarisation anodique et cathodique, la spectroscopie d’impédances etc.) et la caractérisation des surfaces par des méthodes non- électrochimiques, (la microscopie électronique à balayage (MEB), la EDS, la microspectroscopie à Raman etc.) Le projet s’étendra sur deux ans et aura un caractère interdisciplinaire, grâce à la coopération entre les archéologues et conservateurs, d’une part, et des chimistes et physiciens, d’autre part. Toutefois, il met en valeur les relations de collaboration déjà établies entre chercheurs des universités partenaires, afin de créer des liens de solidarité entre toutes les équipes de recherche impliquées. Le projet réunit les compétences de partenaires français, roumains et croates pour une meilleure synergie scientifique, basée sur la complémentarité des expertises des équipes francophones impliquées. La mise en place et le développement des relations de collaboration entre une équipe française et des équipes francophones de Roumanie et de Croatie offrira aux jeunes chercheurs la possibilité de participer à des projets de recherche de haut niveau, dans des domaines de recherche importantes pour leurs pays. L'accès des jeunes chercheurs roumains et croates à l'infrastructure performante du laboratoire français et au savoir-faire des tous les partenaires impliqués dans le projet contribuera d’une manière décisive à leur formation.  
Short description of the task performed by Croatian partner
 


   

 


Design by: M. Mačinković

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